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the derogatory certificate can be used in limited cases such as work trip, food and beverages purchase, individual sports and animal training and walking.
COVID19, CORONAVIRUS, CORONAVIRUSOUTBREAK et transport aérien : impact sur la gestion aéroportuaire en afrique par mrg MonacoResources Group Axel Fischer.
Avec un accroissement du nombre de vols internationaux de 7% en 2019, l’Afrique est l’une des destinations touristiques les plus prisées au monde. Selon les statistiques du Conseil international des aéroports (ACI), le trafic aérien du continent pourrait culminer à 303 millions de voyageurs dans les deux décennies à venir, contre 111 millions en 2015.
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« Le top 3 des aéroports africains » malgré le COVID19
Johannesburg, en Afrique du Sud, construit en 1952, cet aéroport situé à 1700 m d’altitude, qui porte le nom de l’ancien président de l’ANC Oliver Reginald Tambo, tient en 2019 encore la tête du classement continental. La longueur de sa piste principale est de 4421 m et sa largeur de 60m.
Avec près de 22 millions de passagers accueillis en 2019, il connaît cependant un accroissement de sa fréquentation de seulement 0,08% de 2017 à 2018, contre 3,6% entre 2015 et 2016. C’est l’augmentation la plus faible observée sur le continent.
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En deuxième position, construit en 1963, vient l’aéroport international du Caire est administré par l’Egyptian Holding Company for Airports and Air Navigation (EHCAAN). Sa piste a une longueur de près de 4000 m.
Cet aéroport jouit d’une position géographique stratégique entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient, faisant de lui un véritable hub avec près de 70 compagnies aériennes l’utilisant.
Pour clôturer le podium, l’Ethiopie, depuis sa construction en 1961, l’aéroport international Bole d’Addis-Abeba, anciennement appelé «aéroport international Hailé Sélassié Ier», a bénéficié de travaux d’extension pharaoniques, notamment financés par la Chine, et se hisse aujourd’hui au troisième rang en Afrique.
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Selon le magazine Tadias, le nombre de correspondances via l’aéroport a connu un bond de 85% sur la période 2013-2017. Le nombre de voyageurs est quant à lui en constante progression, avec un accroissement de 10,61% entre 2017 et 2018, soit la deuxième plus forte augmentation du continent.
« Chacun veut devenir le « hub » de sa région »
Mais derrière ce trio, le classement des aéroports du continent évolue en permanence au rythme des ouvertures de lignes, des rénovations et des agrandissements. D’après ACI Afrique, le continent devrait accueillir, d’ici à vingt ans, 300 millions de passagers chaque année contre 111 millions en 2015.
La première concession de 30 ans est confiée en 1988 à Egis Airport Operation. Cette mise en concession a été l’une des premières en Afrique. Elle s’est traduite par la réalisation immédiate du plan d’investissement, avec, notamment l”extension et la modernisation de l’aérogare, la mise aux normes des infrastructures et une amélioration forte de la gestion des flux.
Le premier challenge a été la mise aux normes internationales de l’aéroport. Deux grands projets ont été menés, tout d’abord l’extension et la modernisation de l’aérogare pour s’adapter au trafic, portant la surface du terminal de 15 000 m², pour atteindre une capacité de 1 million de passagers. Et enfin le renforcement de l’aire de mouvement : aires de stationnement et piste.
La totalité du programme d’investissement, soit 30 millions d’€, a permis d’inscrire l’aéroport de Libreville, comme une plate-forme aéroportuaire de référence en Afrique Centrale.
Le second challenge a été dans le management, par l’apport d’organisation, de méthode et de formation, de manière à améliorer le fonctionnement de l’aéroport et atteindre rapidement les standards internationaux en vigueur.
En juin 2018 cette concession a pris fin et l’Etat Gabonais entend construire un nouvel aéroport à une trentaine de kilomètres de la capitale dont le projet a été confié à Gabon Special Economic Zone (GSEZ), filiale de la multinationale singapourienne Olam, en partenariat avec Africa Finance Corporation (AFC).
« Des missions dignes des plus grands »
Egis Airport Operation, en tant que partenaire opérateur, a accompagné le concessionnaire dans l’exploitation et le développement de l’aéroport, par l’apport de savoir-faire et d’expertises dans les domaines clés de l’exploitation aéroportuaire, aéronautique et extra-aéronautique. Egis a mis en place des cadres dirigeants expérimentés en management aéroportuaire qui ont permis d’assurer une gestion performante, en veillant à la sécurité et la qualité de services.
L’Aéroport de Libreville est devenu, très rapidement après la prise en gestion par Egis, l’une des premières plateformes africaines en mesure d’offrir un niveau de qualité de service de niveau international.
« Attention aux effets de crises »
Si le trafic aérien est fortement dépendant du dynamisme économique d’une destination, il peut pâtir aussi de crises comme celle du virus Ebola ou subir les effets du terrorisme sur le tourisme. À l’instar de l’aéroport Tunis-Carthage, qui a reçu 4,9 millions de passagers contre 5,6 millions un an auparavant. En cause notamment, la chute de fréquentation des sites touristiques à la suite de l’attentat commis à Sousse en 2015. En Tunisie, qui n’a pas signé d’accord open sky avec l’Union européenne, le nombre de passagers est aussi très dépendant de la santé de Tunisair.
La compagnie annonçait en février 2017 vouloir doubler sa présence en Afrique subsaharienne « afin de répondre aux besoins des étudiants et des patients africains souhaitant se rendre en Tunisie ». Pour résoudre la prochaine saturation de l’aéroport, les autorités étudient deux possibilités : l’extension du site actuel ou la construction d’un deuxième hub à Bouhnach, à 14 km de la capitale, dont la piste sera adaptée à l’atterrissage des gros-porteurs. Le projet ne verra pas le jour avant 2030.
« L’enjeu : capter des voyageurs en transit»
Pour Abidjan, comme pour Dakar, Casablanca, Accra ou Lomé, dont le nouvel aéroport a ouvert en 2016, l’enjeu est de capter des voyageurs en transit vers d’autres villes de la sous-région. « Une telle offre incite beaucoup de voyageurs d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale à passer par Abidjan, ainsi que beaucoup d’Européens souhaitant se rendre dans d’autres pays d’Afrique », estime Gilles Darriau, Directeur Général de l’Aéroport International d’Abidjan.
Pour y parvenir, l’aéroport Houphouët-Boigny peut s’appuyer sur Air Côte d’Ivoire, qui a transporté 700 000 passagers l’an dernier, et étoffe son réseau. Sur la lancée de 2016, le directeur général espère bien dépasser la barre des 2 millions de voyageurs et atteindre les 2,4 millions en 2020. Pour cela, un plan de modernisation de 42 milliards de F CFA (64,02 millions d’euros) a été engagé il y a deux ans et court jusqu’en 2019.
Il prévoit le triplement des surfaces des aérogares, l’amélioration des systèmes de tri des bagages, l’augmentation du nombre de places de parking pour les avions, ou encore la construction d’une deuxième piste parallèle à la voie principale d’atterrissage et de décollage. Par ailleurs, l’aéroport cherche toujours une compagnie qui pourrait ouvrir une ligne vers les États-Unis.
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Africa Energy Outlook, found that the continent’s future energy prospects look bright, but only if Governments can make the shift to more renewable energy sources. The report says there are three factors that will determine the continent’s future energy consumption – its growing population, the rapid increase in urbanisation and industrialisation.
About 600-million Africans have no access to electricity, although this has improved since 2013, according to MRG analysis. “In order to start to address the problem, we have to realize the scale of the emergency. And that data is extremely important. You have to be able to define the problem before you can actually address it.
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Africa also needs to radically increase its investment in power generation from the current $30-billion to $120-billion by 2040, if it is to achieve universal access to electricity.
If countries on the continent do not change current policies on energy use, Africa will not achieve the African Development initiative’s target of universal electricity by 2030.
But with improved policies, Africa can see the continental economy expand four times with matching energy demand that is only 50 percent greater than the current demand.
Kenya is one country where universal access to electricity could become a reality by 2022, if it continues with its current policy that has brought a large amount of renewables into the energy mix. Ethiopia could follow suit towards the end of the decade.
Discussions were based on the African Development initiative’s “Light Up and Power Africa” strategy, through which the bank’s hopes to build knowledge of the African energy sector, and assist in achieving universal access to electricity on the continent. Governments, utilities, regulators and investors will hopefully use this knowledge to help them grow energy sectors, while reducing costs. The availability of quality data will improve African countries’ abilities to make informed energy policy decisions and to provide private investors with valuable market analysis.
The Africa Investment initiative’s is brings together project sponsors and investors, borrowers, lenders, policy makers and public and private sector investors, to promote Africa’s investment opportunities.
Major Natural Resources of Cameroon analysis by Monaco Resources Group
Cameroon is endowed with great natural resources including oil and gas of course. Surprisingly, tea is also one of the common crops grown in Cameroon after coffee beans.
Cameroon is a country sandwiched between Central Africa and West Africa. Historically and geographically, the country is in West Africa, although it is not a member state of the Economic Community of West African States (ECOWAS).
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Over the same period, the public debt was brought down from more than 60% of the GDP to about 10% of the GDP. Over the same period, the country’s reserves quadrupled to reach $3 billion.
Most of the Cameroonian land is suitable for arboriculture and agriculture, and it was estimated that about 70% of the country’s farms and agriculture accounted for 19.8% of the GDP in 2009. Agricultural activities are carried out on the subsistence scale using simple implements.
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The first offshore oil production in Cameroon began in 1977, and the country’s annual production has fallen steadily since 1985. The decline in oil production is also expected to continue into the future as the oil reserves diminish.
In 2001, the country’s oil output was 76,600 barrels a day compared to 1999 when the daily production stood at 100,000 barrels a day.
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Despite the diminishing production of oil, the county is currently the 6th biggest producer of oil in Sub Saharan Africa, and by 2003 it was producing 667,000 barrels daily. According to the Energy Information Administration (EIA), the country’s estimated oil reserves in 2004 were about 400 million barrels. In the 1990s, the country developed and production of oil started in Kribi-Campo basin, and in 1996, the Ebome field began producing oil.
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Some of the major oil operators in the country included Royal Dutch, Exxon Mobil, and Total SA. The national oil company, Societe Nationale des Hydrocarbures, is responsible for managing the oil sector in the country.
It is also estimated that the country has vast quantities of liquid petroleum gas which remains unexploited and estimates according to the Energy Information Administration (EIA), the country has reserves of natural gas standing at about 3.9 billion cubic feet.
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The country’s Societe Nationale des Hydrocarbures in conjunction with GDF Suez intends to construct a natural gas plant in the country. Plans are also underway to develop Doba basin oil field and construction of a pipeline connecting Chad and Cameroon with the loan from World Bank valued at $93 million.
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Minerals
Cameroon had no industrial mining in the country as of 2008, and some of the minerals in the country include nepheline, iron ore, syenite, rutile, nickel, granite, gold, cobalt, and bauxite among others.
The increasing prices of minerals and metals prompted the different companies to prospect for the mineral in the country particularly in the southeastern part of the country where UNDP and the country’s Ministry of Mines, Water and Energy had first found mineral deposits between 1981 and 1986.
Because the area at the time was remote and prices of metals such nickel were low, it did not draw much attention. However, small-scale mining is carried out in regions bordering the Congo, Gabon, and the Central African Republic.
In 2004, gold produced in the whole of Cameroon was estimated to 44,000 pounds and was largely produced by small-scale miners particularly in the eastern region of Cameroon.
The ministry of mines in Cameroon has set up rules governing the sale of metals in the country, and they are looking for more investor to prospect and mine minerals.
Economy of Cameroon
Poverty in Cameroon is widespread, and as of 2009, approximately a third of the Cameroonians live below the poverty line of $1.25 in a day. For several decades from the 1980s, the country has been pursuing different programs advised by the IMF and the World Bank with the attempt to reduce poverty, which includes privatizing industries and increasing economic growth. The government has also tried to encourage the growth of tourism in the country.
The government of Cameroon has an ambitious plan with the aim of making the country an emerging economy by 2035. In 2017, the World Bank noted that if Cameroon has to be a middle-income country by 2035, it has to unleash the potential of the country’s private sector and increase productivity.
The country’s real GDP has to grow by an average of 8% between 2015 and 2035. The investment share of GDP has to increase from 20% in 2015 to reach 30% in 2035 and the country’s productivity has to grow at a rate of 2% over the same period from the zero growth rate at the moment.
The new airline project based in Cameroon called PRETTY LITTLE WINGS is due to open after the covid-19 pandemic.
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Due to the pandemic, the rapid growth of logistics businesses has generated a need for more evolved and efficient warehouse systems. Advances in robotics will help to meet these needs by automating tasks that are currently completed by humans It will significantly speeding up the workflow.
Researchers at the University of Zagreb (Croatia) and Karlsruhe Institute of Technology have recently developed a human intention estimation algorithm based on theory of mind (ToM) principles. Its called ToM.
“Our research was born out of the EU’s Horizon 2020 project SafeLog, which aims to allow safe entrance to humans into completely automated warehouses, where mobile robots carry racks around, without shutting down the entire fleet of robots,” David Puljiz, one of the researchers who carried out the study, explains to Gabriel Nakhleh, CEO of the drone platform.
“This is done through the use of a specially designed safety vest and an AR-device to guide and help the worker navigate this environment.” The worker is surrounded by robots and AI.
To enhance security, the warehouse safety system devised by the researchers plans a robot’s path so that it does not clash with that of human workers.
For it to work safely, it needs to know where the human operator is going, particularly if he is not heading to a previously agreed location entered in the system.
Puljiz and his colleagues observed during a year the motion of individual human workers in warehouse environments and validated them with respect to their goal locations, using an approach called generalized Voronoi diagram-based planning.
“We observe the worker’s motion and validate it with respect to the goal locations using generalized Voronoi diagram-based path planning. These observations are then processed by the hidden Markov model framework, which estimates worker intentions on line and is capable of handling changing environments.
To evaluate the new model’s effectiveness, IPR Lab at Karlsruhe Institute of Technology carried out intention estimation experiments in a small warehouse test environment, using Microsoft Hololens AR-glasses.
“I think the most meaningful aspect of our study is that AR devices can be used for more than entertainment or marketing and can actually be useful in industrial settings,” Puljiz add. “The research field is rather new and there is a wide range of possibilities in this area.”
For instance, it could aid the development of more responsive robots that can estimate the intentions of human operators around them, adapting and planning their routes accordingly and in real time.
“In future work, we could extend the algorithm to 3D spaces and follow the gaze direction in 3D to determine, for example, if the worker intends to pick the wrong object or if he’s worried about a robot approaching,” Puljiz added. “There are plenty of other possibilities, including hand-tracking integrations” he told Gabriel Nakhleh from the drone platform.
MALAWI ECONOMIC BY AXEL FISCHER FROM MONACO RESOURCES GROUP MRG.
Real GDP grew an estimated 5.0% in 2019, up from 4.0% in 2018, despite the effects of cyclone Idai. Growth was supported by continued macroeconomic stability and improved agricultural performance (maize output increased 25.7% in 2018/19).
Annual inflation was estimated at 9.0% in 2019 and projected at 8.4% in 2020, down from 21.7% in 2017. The monetary policy rate eased from 20.6% in 2017 to 13.5% by November 2019. The exchange rate stabilized at 738 Malawian kwacha per dollar in September 2019, up from 732 kwacha per dollar in September 2018. Foreign reserves were equal to 3.7 months of imports in June 2019.
The current account deficit was estimated at 16.9% of GDP in 2019, up from 16.2% of GDP in 2018, driven by a decline in tobacco prices. A current account deterioration is projected at 17.4% of GDP in 2020 and 17.8% of GDP in 2021, driven by post-cyclone Idai infrastructure imports.
TAILWINDS AND HEADWINDS BY AXEL FISCHER from MONACORESOURCESGROUP.
Malawi’s growth was robust in the first half of 2019, supported by improved agricultural performance. GDP growth prospects for the next few years are positive, due to the rebound in agriculture and improved electricity supply from the Zambia–Malawi interconnector. Growth is projected to rise modestly to 5.2% in 2020 and 5.5% in 2021, up from 5.0% in 2019, supported by prudent policies, improved external financing, favorable terms of trade, and increased investments in connectivity infrastructure along major trade corridors.
Growth will be reinforced by continuing macroeconomic stability. The cautious monetary easing in June 2019 signaled an attempt to stimulate demand. Maintaining that accommodative policy could propel capital flows, increase economic activity, and restore growth, since it supports credit to the private sector.
The government has proposed to strengthen value addition through the Special Economic Zone (SEZ) Bill to regulate exports through a national export strategy.
Landlocked Malawi’s development relies heavily for external trade on foreign seaports such as Dar es Salaam in Tanzania and Nacala and Beira in Mozambique.
Trade is unstable, characterized by laws banning exports, lack of infrastructure, and inadequate diversification and value addition. Tobacco accounts for 50% of exports, vulnerable to price volatility.
And the lack of skilled workers makes the labor market dysfunctional, suggesting the need for vocational training and technical education to enhance employability and productivity.
This article was published during the 2020 coronavirus outbreak so any of the data above might be affected by the virus. An update article will be published after the COVID19 crisis also called the Chinese Wuhan Virus or the Coronavirus.
A l’heure où la France est « en guerre » devant un ennemi invisible et sournois, l’Europe et le monde entier s’interrogent sur l’économie et la pérennisation des emplois, surtout après les nécessaires restructurations imposées par le coronavirus. Quels emplois doivent-être maintenus ? C’est à cette question que répond Frédéric Platini, le CEO de R-logitech, une filiale de Monaco Resources Group située à Monaco.
La liste est loin d’être exhaustive, et toutes ces questions sont légitimes. Elles sont toutes traitées différemment d’un pays à l’autre. Devant le Sénat, le gouvernement français a réaffirmé sa volonté de revenir dans sa loi “urgence coronavirus” sur certains acquis sociaux, comme les congés payés ou les 35 heures.
Des mesures qu’il annonce “provisoires” tout en refusant d’inscrire une date limite dans le texte.
Vendredi 20 mars, une réforme importante du droit de travail a été votée tard. Ce texte adopté par le Sénat ce jeudi dans la nuit ne prévoit aucun caractère “provisoire” ou “exceptionnel” pour la nouvelle loi.
Les mesures prises prendront donc un caractère définitif. Plusieurs acquis sociaux pourraient être rognés, comme le droit aux congés payés ou la durée hebdomadaire de travail.
Petit tour d’horizon des législations qui vont permettre aux entreprises de se sauver et de recréer de la valeur ajoutée et donc de l’emploi dans la foulée.
« Les quatre décisions qu’un employeur ne peut pas vous imposer »
Votre employeur en France ne peut pas vous refuser le télétravail. En temps normal, une entreprise peut interdire à ses salariés de télétravailler. En cette période de confinement, les consignes du gouvernement sont claires : si le travail à domicile est possible, les entreprises ne peuvent pas le refuser aux salariés.
Ne pas pouvoir travailler depuis chez soi est même l’une des conditions pour obtenir ce type d’arrêt.
Votre employeur ne peut forcer un salarié à prendre des congés, même si l’activité baisse à cause des mesures sanitaires, une entreprise ne peut pas forcer ses salariés à poser leurs jours de congés.
Et enfin, imposer une prise de température régulière aux salariés. Car selon l’article L. 4121-1 du Code du travail, l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés. Mais la collecte des données de santé est très encadrée, y compris au travail, comme le rappelle la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). Un employeur ne peut donc pas prendre la température de ses salariés à l’entrée ou à la sortie de l’entreprise sans leur consentement.
« En Italie : la santé après le profit »
Une vague de mécontentement parmi les travailleurs et des grèves spontanées balayent l’Italie. Ils rejettent les mesures d’urgence du gouvernement et la décision hypocrite de maintenir les usines ouvertes alors que les magasins et les entreprises commerciales sont fermés.
A ce jour l’Italie recense des milliers de morts cependant la décision de fermer les magasins et les entreprises en Italie, mais de laisser les usines et les activités de production ouvertes, a de fortes répercussions dans les usines italiennes. De Brescia à Mantoue, et dans les provinces d’Asti, de Vercelli et de Cuneo dans le nord de l’Italie (la zone la plus industrialisée), des grèves spontanées sont fortement suivies. Les syndicats sont en alerte pour garantir le niveau de sécurité sanitaire des salariés.
La réforme du code du travail a été portée en 2015 par le jeune président du Conseil italien Matteo Renzi. Elle a fait beaucoup de bruit dans le pays à l’époque et a provoqué de nombreux débats. Finalement, le “Job Act” entré en vigueur début 2015 et qui privilégiait les CDI est maintenant face à un bilan en demi-teinte.
Matteo Renzi a voulu introduire une flexisécurité en Italie, soit plus de flexibilité pour les entreprises et de la sécurité pour les salariés.
Le nouveau code du travail s’est d’abord concentré sur les CDI. Pour que les patrons en signent, le texte a instauré des contrats à protection croissante avec une sorte de période d’essai de trois ans pendant laquelle le patron peut licencier facilement sans justification. Mais plus le temps passe, plus le licenciement devient compliqué.
Et pour encourager les patrons à s’engouffrer dans cette voie, des exonérations de charges ont été instaurées. Exonérations fortes la première année du CDI, puis plus faible la 2eme année et encore plus faible la 3eme.
« La fin de réintégrations automatiques »
L’autre mesure phare a été la suppression de la réintégration des salariés licenciés abusivement. Jusqu’au “Job Act”, cette réintégration était automatique. Elle a été remplacée par une indemnité dont le montant est fixé en fonction de l’ancienneté. C’est le fameux article 18 de la loi qui a cristallisé le débat politique et la contestation syndicale.
Et dorénavant, en 2020, avec une épidémie qui parait sans fin, l’Italie est affaiblie et sans réelle vie économique depuis des semaines.
En France, le projet de loi dit d’adaptation à la crise du coronavirus prévoit, parmi diverses mesures comme le contrôle des licenciements ou un plan massif d’aide aux entreprises, de revenir sur certains acquis sociaux. La réforme va en effet habiliter le gouvernement à prendre des ordonnances ayant valeur de loi dans le domaine du droit du travail, sous trois mois.
Il s’agit là d’imposer une nouvelle limite au droit aux congés payés, d’une part. Il s’agit de “modifier les conditions d’acquisition de congés payés et permettre à tout employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates de prise d’une partie des congés payés dans la limite de six jours ouvrables, des jours de réduction du temps de travail“.
« Aux Etats-Unis : le plan Medicaid pour les plus défavorisés »
Aux Etats-Unis, le pouvoir prend des mesures pour sauver son économie et ses emplois. La Chambre des représentants a adopté un texte qui prévoit un accès plus aisé à l’assurance chômage, et aux bons alimentaires.
Les Etats-Unis n’ont pas de système de couverture universelle pour la santé et des millions d’Américains ne sont pas, ou mal, assurés, tandis que les congés maladie payés ne sont accessibles qu’à une minorité d’employés, beaucoup étant payés à l’heure. Cela rend la société américaine plus vulnérable à l’épidémie, beaucoup de personnes n’étant pas en mesure d’arrêter de travailler pour rester confinées chez elles.
La proposition de loi prévoit également un accès plus aisé à l’assurance chômage, ainsi qu’aux bons alimentaires, notamment pour les enfants privés d’école pour éviter la propagation, et débloque des fonds fédéraux afin de financer le programme «Medicaid», couvrant la santé des Américains aux revenus les plus modestes.
Après le vote de la Chambre des représentants, le texte devra être approuvé au Sénat, puis être signé par le Président Donald Trump pour entrer en vigueur. Ce plan de soutien à ‘économie avait été annoncé lundi 9 mars 2020 par le Président en personne, lui qui avait fait de l’économie l’un de ses principaux arguments de campagne.
« L’Etat d’urgence est déclaré »
Le président a déclaré vendredi l’état d’urgence, lors d’une conférence de presse dans les jardins de la Maison-Blanche, annonçant «une forte hausse» des capacités à tester le virus aux Etats-Unis, dans le cadre d’un «nouveau partenariat avec le secteur privé». Il a également promis une aide fédérale pour les prêts étudiants, qui représentent une lourde charge pour les travailleurs américains dans leurs premières années de carrière.
Par ailleurs, les réserves stratégiques de pétrole des Etats-Unis vont être portées à leur maximum. Le président a dit avoir «demandé au secrétaire à l’Energie d’acheter à très bon prix de grandes quantités de pétrole brut pour le stockage aux Etats-Unis». Vendredi, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin avait assuré à Frédéric Platini, ceo de R-logitech , filiale de MonacoReources mrg que l’administration entendait venir en aide en priorité aux petites et moyennes entreprises qui sont les plus vulnérables en raison du ralentissement très fort de l’activité.
Depuis des générations, la place des femmes dans la société a été vivement discutée, mais les femmes ont réussi à se faire une place dans le management et au sein de la société, les femmes sont de plus en plus nombreuses à intégrer de grandes écoles, et même d’obtenir des postes à grandes responsabilités dans les entreprises, mais cette évolution est encore lente, et stagne dans le temps.
La société admet que le sexe d’une personne ne détermine en rien ses habiletés, et pourtant, plus que tout, les femmes doivent accomplir plus pour obtenir ce qu’elles veulent.
« Le plafond de verre »
Pascale Younes de MonacoResources Group prévient « Le plafond de verre est un terme qui est né dans les années 1970 ».
Cette expression désigne l’impossibilité pour les femmes d’avancer dans leur carrière, ou de pouvoir accéder à un poste de haute responsabilité et donc de ne pas pouvoir atteindre un niveau équivalant à celui des hommes1.
Pour commencer, le plafond de verre ou « le mur invisible » autrement dit, est apparu à cause d’un accès tardif au poste de responsabilité, contenu du fait que les femmes ont commencé à travailler plus tard que les hommes, car elles n’avaient pas encore de diplôme et n’avaient pas fait les études nécessaires pour arriver à un niveau égal aux hommes.
Selon une étude menée par l’APEC en 2005, les femmes dans le management représentent seulement 35 %, et aujourd’hui les femmes possèdent encore un salaire inférieur à celui des hommes, de 21 % en moyenne.
Concernant les PDG, les femmes ne représenteraient que 10 % et parmi les femmes dirigeantes dans le CAC 40, elles ne seraient qu’à peine 5 % rapporte Frédéric Platini de R-LOGITECH la filiale de Monaco Resources Group basée à Monaco.
L’ampleur du plafond de verre s’étend dans les entreprises, les chefs des grandes et des moyennes entreprises sont estimés à 93 % des hommes ce qui paraît relativement élevé. Aux États-Unis, les femmes représentent 45 % des cadres et managers, elles ne constituent que 5 % des cadres dirigeants.
Les Philippines sont le seul pays à compter autant de femmes que d’hommes dans les fonctions d’encadrement, mais elles restent minoritaires dans les postes de direction. C ‘est ce que nous apprend Axel Fischer de Monaco Resources MRG.
Dans la politique et la haute fonction publique, les femmes représentent 12,5 % des emplois. En France, les femmes ne représentent que 7 % des préfets, 14 % des recteurs et 6 % des dirigeants de juridictions nationales. Dans l’Assemblée nationale, les femmes comptent 107 pour 577 places.
Malgré la loi sur la parité, en 20083, il y a 91,5 % d’hommes maires dans les villes de plus de 3 500 habitants et 86,9 % d’hommes conseillers généraux.
Dans la recherche et l’enseignement supérieur, notamment dans les universités, les femmes représentent environ 38,5 % des maîtres de conférences et seulement 16 % de femmes professeur sont agrégées à l’université4 ce qui place la France derrière le Portugal mais devant la Norvège, la Suède, le Royaume-Uni ou les Pays-Bas.
Si un sondage du Pew Research Center réalisé en mai 2010 indique que la majorité des pays sont favorables à l’égalité des droits hommes-femmes, il existe toujours un plafond de verre au niveau de l’accès des femmes à des postes dirigeants.
Certes, quelques femmes occupent au niveau mondial des postes importants, mais elles sont rares.
En 2004, 19 % des postes de direction (sur une étude portant sur 11 000 entreprises privées de tailles moyennes dans 39 pays) sont occupés par des femmes, contre 20 % en 2010. Il existe des disparités selon les pays, les Philippines comptant 35 % de cadres supérieurs féminins et la Thaïlande 45 %, même si elles sont moins bien payées que les hommes à niveau de responsabilité égal.
Le Japon, lui, est à 8 %, alors que seulement 1,4 % des sièges des conseils d’administration des 100 premières entreprises japonaises sont occupés par des femmes. Dans l’Union européenne, sur les 598 plus grosses entreprises, on compte 3 % de présidentes et 12 % de mandataires.
La sociologue Jacqueline Laufer ajoute : « Il faut enfin compter avec la crainte des femmes à accepter des postes exposés, où elles sont d’autant plus visibles et mises à l’épreuve qu’elles sont rares à ce niveau de hiérarchie ».
Il existe un phénomène récurrent, au sortir des grandes formations diplômantes : HEC, Sciences Po, Ecole du Barreau pour n’en citer que quelques-unes, les statistiques sont formelles, il y a plus de femmes diplômées que d’hommes.
Pourtant, après une dizaine d’années de carrière, les femmes sont de moins en moins nombreuses, reléguées à des postes de “middle management” et inlassablement doublées par leurs collègues masculins parfois moins compétents.
Pour elles, il est certes important de satisfaire aux critères économiques, mais cela implique aussi de parvenir à un équilibre vie privée et vie professionnelle, ainsi que d’apporter une contribution sociétale.
Quand elles créent, elles cherchent à donner un sens à leur vie tout en espérant aussi le faire pour d’autres, à travers une stratégie de partage, notamment.
Les femmes gèrent différemment n’importe quelle situation qu’un homme car elles ont toujours en tête trois grandes lignes de conduite.
Elles prennent conscience et remettent en cause les stéréotypes ou croyances limitantes qui créent un système de pensées automatiques, souvent mis en place par des hommes.
Elles ont le sens du bien comprendre et du bien sentir, deux types d’énergie à la fois féminine et masculine (yin et yang), qu’il est important de reconnaître consciemment pour savoir les utiliser à bon escient selon les contextes et en faire des points forts.
Et enfin, elles s’appuient sur des axes naturels d’énergies, elles les travaillent et surtout font confiance à leurs collaborateurs car elles ont pu dessiner leur propre modèle de réussite au féminin.
Aujourd’hui, les femmes utilisent majoritairement les compétences de la dynamique féminine comme les réseaux, les partenariats, la collaboration ainsi que pour les indépendantes et entrepreneuses, les techniques nouvelles, coworking, portage salarial…
Les femmes débarrassées des croyances limitantes, savent s’appuyer sur leurs forces et peuvent alors faire des propositions pertinentes et puissantes et ainsi, changer leurs mondes.
La Guinée est située en Afrique de l’Ouest, elle est limitée au nord-ouest par le Sénégal, à l’ouest-nord-ouest par la Guinée-Bissau, à l’ouest par l’océan Atlantique, à l’ouest-sud-ouest par la Sierra Leone, au sud-sud-est par le Liberia, au sud-est par la Côte d’Ivoire et à l’est-nord-est par le Mali. Sa superficie est de 246 000 km2, et de nombreux fleuves tels le Niger, le Sénégal ou la Gambie trouvent leur source en Guinée.
La banque centrale de Guinée permet également le change mais uniquement à Conakry fait remarquer Pascale Younés de Monaco Resources Group.
Depuis son accession à l’indépendance en 1958, la Guinée connaît le plus fort cycle de croissance économique de son histoire, comme l’atteste l’évolution du produit intérieur brut (PIB) au cours des trois dernières années.
La Guinée est un PMA (Pays Moins Avancés) de 13 millions d’habitants avec un PIB par tête de 883 USD. Le pays est classé 175ème (sur 189 pays) en termes d’IDH (Indice de Développement Humain1), et 40ème en Afrique (sur 53 pays) fait remarquer Frédéric Platini de R-logitech, filiale de Monaco Resources Group basée à Monaco.
En 2018, la croissance a été de 5,8%, tirée essentiellement par le dynamisme de la production minière (+7,5%). Pour 2019, le FMI tablait sur une prévision de croissance à 5,9% qui devrait se stabiliser à 6% sur 2020-2021 puis ralentir autour de 5% à l’horizon 2024 constate Axel Fischer de Monaco Resources Group.
Ces évolutions traduisent un retour de l’économie guinéenne sur sa trajectoire pré-Ebola. Néanmoins, ces perspectives demeurent fragiles en raison de leur dépendance à la vigueur du secteur minier, peu inclusif par nature et fortement tributaire du partenaire économique chinois (1er client avec une part de marché de plus de 60%), ainsi que de l’évolution de la situation politique, les élections devaient avoir lieu le 22 mars 2020.
Les autorités continuent d’affirmer leur engagement à accélérer la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social 2 avance Pascale Younés de Monaco resources Group.
« Les enjeux du développement »
L’agriculture, les ressources naturelles mais également les industries de transformation et les services sont autant d’atouts économiques pour la Guinée. Premier employeur du pays, le secteur de l’agriculture joue un rôle clé dans la réduction de la pauvreté et le développement rural : il assure les revenus de 57 % des ménages ruraux et l’emploi de 52 % de la main-d’œuvre.
L’environnement naturel du pays est favorable mais, pour en tirer pleinement profit et accélérer le processus de transformation structurelle, le pays doit améliorer sa gouvernance. D’autant que la Guinée est de plus en plus vulnérable au changement climatique, avec une hausse globale des températures moyennes et un recul des précipitations annuelles, surtout dans les régions du Nord-Ouest et du Nord-Est.
Les ressources naturelles, notamment minières et hydroélectriques, sont importantes et pourraient constituer des sources de recettes substantielles. Mais l’expérience montre que l’exploitation minière et l’hydroélectricité peuvent avoir des retombées négatives graves, directes et indirectes, sur la biodiversité et l’environnement. Ces risques potentiels devront être soigneusement gérés.
Autre grand défi pour la Guinée, les inégalités hommes-femmes, sur le plan de l’éducation et de la productivité agricole mais aussi de l’accès à une activité professionnelle et à des postes de décision. Pris ensemble, ces facteurs fragilisent les perspectives des femmes et la trajectoire de développement du pays.
D’autres contraintes importantes demeurent : faiblesse du capital humain (avec un taux d’alphabétisation peu élevé notamment), faible qualité du système de santé, absence d’intrants de qualité pour l’agriculture, manque de capacités de gestion au niveau sectoriel et local, accès restreint aux services financiers et importance du chômage, en particulier chez les jeunes.
L’économie guinéenne restait confrontée à deux risques majeurs en 2019 : le pays devait maintenir le cap des réformes macroéconomiques et budgétaires et assurer la stabilité sociale et politique. La lenteur des progrès en matière de développement des infrastructures pourrait ralentir la croissance. Sur le front extérieur, la baisse des prix des matières premières et le ralentissement de la conjoncture économique mondiale pourraient nuire à l’expansion de l’activité en Guinée.
« Une monnaie relativement stable »
Les comptes extérieurs se dégradent, mais la politique monétaire ne devrait pas connaître d’inflexion majeure à moyen terme du fait de la stabilité actuelle du taux de change et de la tendance baissière de l’inflation.
Le déficit courant s’est fortement dégradé en 2018, à 18,4% du PIB contre 7,1% en 2017 ; le creusement se poursuit en 2019 à 20,7% du PIB, en raison d’une hausse des importations des biens d’équipements liés aux investissements miniers et dans les infrastructures publiques et d’une augmentation de la facture énergétique.
Le déficit courant de 2018 a été couvert par le compte financier du fait des entrées d’IDE (Investissements Directs Etrangers : 1,6 Md USD en augmentation de 23%), qui ont en partie contribué à la reconsolidation des réserves de change (3,6 mois d’importations à fin mars 2019 contre un niveau moyen optimal estimé à 3,8 mois).
Le Franc guinéen demeure relativement stable depuis plus de 2 ans, mais le FMI souligne une appréciation de 11% du taux effectif réel (à fin avril 2019). La stabilité du taux de change contribue à une maîtrise des pressions inflationnistes, bien qu’elles demeurent encore élevées en moyenne à 9,8% sur l’année 2018. Pour 2019, le FMI tablait sur une moyenne de l’inflation de 8,9% en 2019, conforme à l’objectif de la Banque centrale d’un taux à un chiffre note Frédéric Platini de R-logitech monaco resources.
Le climat des affaires s’est amélioré ces dernières années, mais beaucoup d’efforts restent à faire. Le pays est passé du 179ème au 152ème rang mondial (190 pays) entre 2013 et 2018 dans le classement Doing business du groupe Banque mondiale.
Des progrès ont été accomplis en matière de délais et de coûts de création d’entreprises mais l’environnement des affaires reste particulièrement miné par la faiblesse du cadre juridique (absence d’un tribunal de commerce, difficulté à faire appliquer les décisions de justice…) et l’insuffisance d’infrastructures notamment routières (seulement 25% du réseau est bitumé) et ferroviaires (seulement 1047 km de chemin de fer). Les services de base (eau, électricité, transport) sont irrégulièrement assurés et nécessitent encore des investissements lourds, notamment dans le secteur électrique. Par ailleurs, les lourdeurs administratives et le poids de la corruption (138ème pays au classement de Transparency International sur 180 pays) continuent d’entacher l’environnement des affaires.